Les interventions ont développé plusieurs conceptions de leurs relations avec leurs parties-prenantes : renforcement et accompagnement des services publics ;

• travail direct avec des groupements et approches bottom-up ;
• délégation à des prestataires supposés prendre le relais ;
• renforcement des organisations professionnelles et des Communes ;
• délégation totale des responsabilités via une aide budgétaire avec suivi des résultats ;
• renforcement des capacités de contrôle et suivi citoyen, etc.

Souvent plusieurs approches coexistent selon les partenaires techniques et financiers mais en fonction de grands courants qui eux évoluent. Comment les appréhender?

Les intervenants ont souvent eu l’ambition d’une participation large des parties prenantes de la prise de décision à la mise en œuvre. Mais que s’est il passé au delà de la rhétorique lors de la conduite des projets? Comment évoluent alors les ambitions et les pratiques de la participation de ces parties-prenantes d’une étape à une autre ?

La participation vise en partie à assurer la pérennité des acquis du projet et l’appropriation des approches. Avec le recul du temps, quel bilan peut on faire de décennies de projets à velléité participative?

Administrations, ONGs locales, organisations professionnelles, les partenaires privilégiés peuvent avoir varié mais ce partenariat est-il évalué de part et d’autres?

Évaluation des projets, des stratégies d’intervention et des approches: Comment s’évaluent les approches d’intervention et comment ces évaluations sont elles valorisées?

Apprentissage et capitalisation: Les interventions apprennent-elles de leurs expériences passées, se passent elles de générations en générations des témoins, au moins au sein d’une même coopération ? Conserve-t-on les mémoires de ces expériences passées pour les valoriser à l’avenir et comment ?