Groupements & organisations
Positions
Nécessite de décryptage. Une analyse des fonctionnements internes et des fonctions réellement assumées par les groupements et associations permet de décrypter leurs fonctions réelles ainsi que les décalages entre objectifs déclarés, lesquels sont souvent en ligne avec les idéologies du moment dans la sphère du développement et les objectifs poursuivis par ses membres dans leurs recherches d’opportunités individuelles. Les associations ont ainsi servi de tremplin économique et sociopolitique à certains de leurs membres.
Cohérence de la promotion. Sachant que les projets d’un même secteur tendent à cibler les mêmes regroupements, comment améliorer la connaissance collective sur ceux-ci et ainsi œuvrer à des synergies dans l’appui à ces regroupements, au-delà des divergences d’approche en leur direction ? Un cadre d’analyse des groupements est proposé.
Le capital social est reconnu comme une ressource mobilisable au même titre que des autres formes de capitaux physique, fonciers et humains. Mais comme les autres capitaux, ce stock requiert un investissement parfois couteux, et il peut s’éroder. Il peut être analysé au niveau individuel et au niveau collectif, et se constituer sur des relations internes au groupe ou avec des détenteurs lointains de ressources. Il est donc nécessaire d’en analyser la nature pour en évaluer les impacts.
Une démarche opérationnelle d’évaluation du capital social prendra en compte les trois formes et deux types individuel et collectif du capital social en alliant une enquête du capital social individuel au niveau des ménages, une analyse du capital social collectif au niveau d’organisations locales et un profil de la « communauté ».
Le capital social est une porte d’entrée particulièrement intéressante pour évaluer les actions collectives au sein des organisations. La densité des actions collectives, la nature et l’origine des ressources mobilisées, et les effets de ces actions collectives sur le capital social collectif qui les a permises ainsi que sur la mobilité individuelle des parties prenantes peuvent faire l’objet d’investigations .
Pertinence de l’évaluation des inégalités d’accès aux projets et des effets des actions collectives. Une étude de cas a permis de mettre en évidence une érosion du capital social et des capacités d’action collective dans des localités de l’Atacora Donga suite à une appropriation privative des ressources des projets par quelques individus au sein des associations.
Coproduction de biens publics. L’action collective prend des contours particuliers dans des situations de gestion ou cogestion d’infrastructures et services collectifs. Une étude de cas présente les pratiques de gestion au quotidien d’une retenue d’eau réalisée dans le cadre d’un projet participatif d’hydraulique agropastorale dans l’A-D au Bénin. Un comité de gestion y veille au respect des règles, à l’entretien et gère les redevances depuis plusieurs décennies. Néanmoins les règles pratiques actuelles diffèrent passablement de celles initialement édictées.
Téléchargements :
Note methodologique associations (pdf)
Note théorique sur le capital social (pdf)
Note méthodologique sur le capital social (pdf)
Note théorique sur les effets des interventions sur le capital social capital social (pdf)
Etude de cas: Erosion du capital social suite aux interventions (pdf)
Note methodologique intervention et capital social (pdf)
Etude de cas barrage (pdf)
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