Atelier de clôture du projet PIC-participation à Cotonou, Bénin

L’atelier de restitution du projet de recherche ciblé (ARES/CCD-UAC) de coopération universitaire entre le Ladyd (FSA-UAC), l’Unité de socio-économie rurale (GABT-ULg) et Pôle-Sud (ISHS-ULg) connu sous le nom de PIC-Participation s’est tenu le jeudi 27 Aout 2015 à l’INFOSEC à Cotonou. Il a été ouvert par le vice-recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Professeur Farougou. Réunissant plus de soixante participants venus des institutions de l’Etat, des communes de Pehunco et Cobly, de la recherche et des agences de coopération, des ONG et bureaux d’étude, il a permis aux chercheurs du programme de présenter leurs principaux résultats sur les effets et impacts à long terme des projets de développement dans le département de l’Atacora au Bénin.
Quatre fils conducteurs leur avaient permis d’interroger ces impacts : la participation, l’appropriation, le partenariat et l’impact sur les exploitations familiales.
Cet atelier a aussi permis de lancer officiellement le présent site web et d’inviter les participants à l’utiliser et à l’alimenter. De nombreuses suggestions ont alors été formulées par les participants lors des débats qui pourraient structurer de nouvelles notes ou inciter à des études et recherches additionnelles. Quelques exemples:
- Les impacts seraient encore mieux analysés en comparant les effets et impacts d’interventions similaires dans des régions contrastées, en comparant des stratégies d’intervention différentes (basées sur des entrepreneurs individuels vs des groupes par exemple).
- Le paradoxe des soudures difficiles en contexte excédentaire demande à être étudié avec plus de profondeur. Provient-il d’une mauvaise estimation de ce contexte ou d’une mauvaise gestion individuelle ou est-il la conséquence d’une dépendance vis à vis des cultures vivrières pour équilibrer la trésorerie de l’exploitation?
- Plusieurs voix se sont élevées sur l’illusion de la pérennisation quand les services de l’Etat se comportent comme des prestataires de services ne fonctionnant que quand des projets les financent à la tâche.
Pour ce qui est de l’ambition de FORADYN d’inciter à la capitalisation, elle est bienvenue alors que les équipes de projet ont « le nez sur le guidon » et les partenaires techniques et financiers sont « un peu loin du terrain ». Mais il faut reconnaitre que la capitalisation n’est pas une pratique spontanée, d’autant que le savoir-faire est source de rente pour ceux qui le détiennent. Tout en conservant une certaine indépendance, FORADYN vise à devenir un outil pour les institutions de développement qui devront s’en sentir copropriétaires et auront inscrit dans leurs cycles de projet des phases d’évaluation ex post et de capitalisation. Par ailleurs, la rédaction de notes de synthèse demande un peu de temps et des efforts, comment pourra-t-on assurer la reconnaissance de ces écrits? La réflexion se poursuit et vos suggestions sont les bienvenues…